En tant que seule plateforme d’échange cotée en Bourse, il va de soi que Coinbase n’a absolument pas le droit à l’erreur… mais quelqu’un a oublié de leur dire, on dirait bien.
Hier, le site Internet de l’exchange a listé une cinquantaine de crypto-monnaies qui pourraient potentiellement devenir disponible à l’achat ; ce « post de transparence« , si bien nommé, mentionne majoritairement des shitcoins, ce qui est intéressant en soi.
Mais puisqu’il ne faut jamais sous-estimer les talents de détectives des internautes, des utilisateurs de Twitter ont remarqué que certains wallets ont procédé à de larges achats des cryptos mentionnées dans le blog… et ce avant la parution dudit blog.
Il y a un terme très précis pour ce genre d’agissements : le délit d’initié. Grosso modo, des investisseurs particuliers ou institutionnels ont eu accès à cette liste avant sa publication, laquelle a entraîné une importante augmentation du prix. Aux Etats-Unis, le principe de « inside trading » est en général violemment puni par la loi, et la Securities & Exchange Commission se fait généralement un plaisir de distribuer les amendes et menaces de peines de prison.
Sauf que techniquement, la régulation des crypto-monnaies n’a pas encore atteint de point et la SEC ets relativement impuissante à manager tout ça – bien que cela ne l’empêche pas d’attaquer Ripple en justice, ou d’interdire les ETF basés sur Bitcoin…
Quoiqu’il en soit, il apparaît effectivement que le post de Coinbase ne visait qu’à faire pumper certains coins en faveur d’acheteurs informés au préalable. Cette pratique pour le moins immorale a également été démontré chez Binance, l’année dernière, sans que quoique ce soit ait pu être fait.
Espérons que les utilisateurs saurons réagir à cette nouvelle…