Comment la blockchain aide les producteurs d’avocats à s’affirmer

L’agriculture est un pilier essentiel de l’économie africaine, fournissant des emplois à des millions de personnes et jouant un rôle crucial dans la sécurité alimentaire de diverses régions. Cependant, le secteur agricole a également été confronté à de nombreux défis, tels que la gestion des ressources limitées, la transparence des chaînes d’approvisionnement et l’accès aux marchés mondiaux. Heureusement, la blockchain émerge comme une solution prometteuse pour relever ces défis.

S’il faut le rappeler, la blockchain est avant tout une technologie de registre distribué qui permet de stocker des données de manière transparente, sécurisée et décentralisée. Elle fonctionne comme un grand livre numérique où toutes les transactions sont enregistrées et vérifiées par un réseau de nœuds, éliminant ainsi le besoin d’une autorité centrale de confiance. Cette caractéristique en fait une technologie idéale pour résoudre les problèmes de l’agriculture en Afrique.

L’un des principaux problèmes auxquels les agriculteurs africains sont confrontés est l’accès limité aux marchés mondiaux. La blockchain peut aider à surmonter cette barrière en facilitant la traçabilité des produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement. En enregistrant chaque étape de la production et de la distribution sur la blockchain, les agriculteurs peuvent prouver l’authenticité et la qualité de leurs produits aux acheteurs internationaux. Cela peut également réduire les coûts associés aux intermédiaires et aux frais de transaction, permettant ainsi aux agriculteurs de bénéficier d’une meilleure rémunération pour leur travail.

Un autre avantage majeur de la blockchain est sa capacité à améliorer la gestion des ressources agricoles. En utilisant des capteurs connectés à la blockchain, les agriculteurs peuvent surveiller en temps réel les conditions environnementales telles que la température, l’humidité et la qualité du sol. Ces données précieuses permettent une gestion plus efficace de l’eau et des intrants agricoles, conduisant à une utilisation plus durable des ressources et à une augmentation des rendements. Ainsi, l’entreprise Dimitra et l’association One Million Avocados ont annoncé un partenariat particulièrement prometteur afin d’aider les producteurs d’avocats kényans ; active dans 18 pays, principalement dans l’hémisphère sud, Dimitra a déjà signé des contrats avec plusieurs gouvernements pour la traçabilité de certains produits.

La transparence est un élément crucial pour établir la confiance dans les chaînes d’approvisionnement agricoles. La blockchain peut fournir une visibilité complète sur les transactions commerciales, des exploitations agricoles aux consommateurs. Cette transparence renforce la confiance entre tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement, ce qui est essentiel pour établir des partenariats durables et équitables.

Cependant, pour que la technologie blockchain soit pleinement adoptée dans le secteur agricole africain, certains défis doivent être relevés. Tout d’abord, il est essentiel d’assurer l’accès à Internet et à l’électricité dans les zones rurales, où se trouvent souvent les exploitations agricoles. Sans une connectivité adéquate, l’utilisation de la blockchain devient difficile, voire impossible. Les gouvernements et les entreprises privées doivent donc collaborer pour améliorer l’infrastructure numérique dans ces régions.

Cronos Labs va aider Séoul à concrétiser sa vision de ville intelligente

La ville de Séoul, capitale de la Corée du Sud, a récemment annoncé un partenariat stratégique avec Cronos, blockchain de DeFi renommée, dans le but de stimuler l’innovation et de favoriser le développement de la ville intelligente.

Cronos Labs, une société spécialisée dans les solutions de pointe en matière de technologie de l’information, collaborera étroitement avec la ville de Séoul pour mettre en œuvre des projets innovants dans divers domaines, tels que la mobilité, l’énergie et l’administration publique. Cette collaboration vise à améliorer la qualité de vie des citoyens, à promouvoir la durabilité et à renforcer la position de Séoul en tant que pôle technologique de premier plan.

L’un des objectifs clés de ce partenariat est de transformer Séoul en une ville intelligente, en utilisant les dernières avancées technologiques. Cronos apportera son expertise dans le développement de solutions basées sur l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets (IoT) et l’analyse de données pour créer un écosystème urbain innovant et interconnecté.

Dans le cadre de ce partenariat, des projets pilotes seront mis en place pour tester les solutions technologiques dans des domaines clés. Par exemple, des systèmes de transport intelligents seront développés pour améliorer l’efficacité et la durabilité des déplacements urbains. De plus, des infrastructures énergétiques intelligentes seront mises en place pour optimiser la consommation d’énergie et promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables.

La ville de Séoul reconnaît l’importance de l’innovation technologique pour répondre aux défis urbains modernes tels que la congestion, la pollution et l’efficacité des services publics. En collaborant avec Cronos Labs, la ville cherche très probablement à tirer parti des dernières avancées technologiques pour résoudre ces problèmes de manière créative et efficace.

Les deux parties s’engagent à promouvoir un échange continu de connaissances et de compétences, ainsi qu’à encourager la collaboration entre les entreprises et les start-ups locales. Cette collaboration renforcera également l’écosystème technologique de la ville et favorisera la croissance économique à long terme.

En conclusion, le partenariat entre Crypto.com (via son incubateur) et la ville de Séoul est une étape importante vers la création d’une ville intelligente et durable. En combinant l’expertise technologique de Cronos avec la vision avant-gardiste de la ville, ce partenariat ouvre la voie à de nouvelles possibilités d’innovation et de progrès pour la capitale sud-coréenne.

World Mobile annonce une sidechain qui fonctionnera comme un pont entre Cardano et Cosmos

La tortue Cardano pourrait bien émerger de sa carapace en 2023 : entre le stablecoin DJED et les mises à jour Hydra et Mithril, la blockchain au modèle UTXO consolide les projets lancés l’année dernière.

Fait intéressant, un pont bien particulier va bientôt être construit entre Cardano et… Cosmos ! L’entreprise World Mobile à en effet annoncer sur Twitter s’atteler à un tel ouvrage, en développant un nouveau réseau avec le Cosmos SDK ; cette nécessité est justifiée, selon Micky Watkins, par les régulations en cours concernant l’industrie des télécommunications. Le PDG a World Mobile a indiqué que Input Output Global sera également de la partie, ce qui est logique. L’entreprise de Charles Hotkinson est généralement le maître d’oeuvre derrière tous les projets qui touchent à Cardano, celui-ci ne fera donc pas exception.

Si l’on attend encore des détails sur l’utilisation que World Mobile fera de ce nouveau projet, et quelles en seront les principales modalités, l’idée n’est pas sans intérêt. Les consensus, langages et technologies derrière Cardano comme Cosmos sont radicalement différents, mais peuvent proposer une synergie intéressante. Mettre à contribution deux communautés, réputées pour leur attachement à leurs tokens respectifs, pourrait permettre à World Mobile de faire des choses plutôt massives cette année !

 

The Boring Company annonce accepter le Dogecoin pour certains trajets

Elon Musk ne s’est jamais caché de son amour pour le Dogecoin, et le prouve encore une fois : son entreprise The Boring Company a annoncé accepter le memecoin pour payer certains trajets.

S’il faut le rappeler, The Boring Company est une entreprise privée creusant des tunnels visant à relier deux points en très peu de temps, grâce à la disposition de wagons pour voitures. En l’occurrence, le trajet Loop consiste en voitures Tesla conduites par des humains, allant à une vitesse d’environ 60 kilomètres/heure. Trois arrêts partent depuis le Las Vegas Convention Center, ce qui est un début.

Et ceux qui veulent emprunter le Loop pourront désormais régler leur course en Dogecoin. Une course coûte 1,5 dollars, tandis que le passe à la journée revient à 2,5 dollars ; un prix plutôt dérisoire, inférieur à celui d’un ticket de métro parisien, par exemple. Disponible depuis vendredi dernier, cette nouvelle option n’a pour l’instant pas eu beaucoup de répercussions sur les marchés… mais ça ne saurait tarder.

En soi, l’entreprise d’Elon Musk est loin de proposer un service utilisé quotidiennement par des millions de gens ; cela dit, la question du transport est extrêmement populaire, et The Boring Company a déjà des plans pour s’implanter dans d’autres endroits des Etats-Unis. On peut tout à fait imaginer qu’à terme, les tunnels et véhicules (dont plusieurs améliorations techniques sont prévues) deviendront une partie intégrante du quotidien de centaines de milliers d’utilisateurs.

La route vers l’adoption globale des crypto-monnaies est donc encore longue, mais avec de telles initiatives, elle pourra probablement prendre un raccourci par les tunnels

La Centrafrique annonce la création de sa propre crypto-monnaie : le Sango

Décidément, pas de temps à perdre pour la Centrafrique ! Seulement deux mois après avoir adopté le Bitcoin comme monnaie au cours légal, le président Faustin Archange Touadéra a annoncé qu’une toute nouvelle crypto était en développement.

Dévoilé lors d’un événement en ligne, le Sango est en développement actif avec tout un écosystème propre à côté. Une « Crypto Island » a été dévoilée, dont le but sera de soutenir le Sango en devenant « le catalyseur de la tokénisation des vastes ressources naturelles« . Car comme beaucoup de pays voisins, la Centrafrique bénéficie de très importantes ressources naturelles, mais dont l’exploitation n’est que rarement au bénéfice des populations locales. Tokéniser ces ressources assurera au pays un meilleur suivi de ses richesses internes.

L’un des plus gros défis auquel le pays devra faire face est la non-bancarisation de ses citoyens, estimée à environ 57%  ; afin de remédier à ce problème, le président Touadéra parie sur la smartphone : « C’est l’alternative à la banque traditionnelle, à l’argent liquide et à la bureaucratie financière. La Centrafrique est assise sur une montagne de richesses inexploitées. Le Sango Coin sera l’accès direct à nos ressources pour le monter entier et faire redémarrer les moteurs de l’économie« .

 

 

L’or du pays sera digitalisé sur la blockchain Bitcoin, laquelle sera en relation avec Sango ; cette dernière n’a présentée ni comme un Layer 2 ni comme une blockchain indépendante, les possibilités restent donc ouvertes. Le travail de création de la chain de base ainsi que de la tokénisation des richesses locales s’annonce phénoménal, une sortie avant plusieurs mois n’est donc pas vraiment envisageable. Cela dit, l’ambition de la Centrafrique à ce sujet là est très prometteuse pour l’avenir.

Nul doute que le FMI se montrera hostile à une telle initiative, mais en intégrant pleinement l’ère du Web 3.0, la Centrafrique et Sango sauront probablement lever des alliés particulièrement nombreux et motivés à travers le monde !