Duality et Neutron proposent de fusionner, entraînant d’intéressantes conséquences pour le Cosmos Hub

Dans le joyeux mais tumultueux monde des blockchains, il n’est pas rare de voir les projets largement changer de direction. Certains réussissent, d’autres échouent, et certains changent même radicalement de direction.

C’est plus ou moins ce qui semble se passer avec Duality, qui devait être un échange décentralisé particulièrement prometteur au sein de l’écosystème Cosmos. Et malgré un certain engouement de la part de la communauté, il semble y avoir eu un changement de plans… qui risque de bouleverser pas mal de choses.

 

 

  • Duality et Neutron, deux faces de deux pièces ?

 

Pour rappel, Duality se voulait être un DEX sur sa propre chain, laquelle serait sécurisée par la fonctionnalité de Replicated Security (laquelle a récemment bénéficié à Stride, par exemple). Duality se distinguait grâce à deux points majeurs : le premier est l’absence de token, puisque le gas utilisé devait être ATOM. Le second est que tous les frais de transaction/swap devaient être redistribués aux stakers et validateurs de ATOM. Vous l’aurez compris, ce projet apportait donc énormément de valeur ajoutée au Cosmos Hub.

A côté de ça, on trouve la blockchain Neutron. Si elle n’a rien accomplit de particulièrement notable, elle est la première a être sécurisée par la Replicated Security, et donc les validateurs du Cosmos Hub. Ces derniers reçoivent en récompenses NTRN tokens, ce qui est un ajout appréciable… du moins théoriquement. La part reversée à Cosmos par Neutron est extrêmement faible, sans compter que le prix de la crypto en elle-même est tout sauf ascendant.

C’est donc à l’étonnement général que Duality et Neutron ont annoncé un partenariat, les premiers abandonnant leur chain propre au profit de la deuxième. Sur plusieurs forums (ici et , par exemple), les adeptes de Cosmos manifestent leur incrédulité face à ce partenariat, qui risque de nuire à une idée pourtant excellente de base.

Mais surtout, elle créé plus de dangers potentiels que de solutions…

 

  • Replicated Security, le cadeau empoisonné

 

Aussi innovante soit-elle, la Replicated Security fait peser un fardeau supplémentaire sur les validateurs, qui voient leurs coûts augmenter de manière drastique avec des possibilités de profits assez faibles.

L’idée de base était pourtant prometteuse mais, comme expliqué ci-dessus, Neutron ne génère pas assez de profits – et c’est d’ailleurs la même chose avec Stride, qui est pourtant plus populaire. Aussi pleine de potentiel que la blockchain Duality ait pu être, elle aurait encore occasionné d’autres coûts importants pour les validateurs, entraînant certains d’entre-eux à fermer et réduisant en conséquence la décentralisation du Cosmos Hub. Une ironie presque amusante, si elle n’était pas si grave.

En rejoignant Neutron, les développeurs de Duality vont donc éviter de placer une charge supplémentaire sur les validateurs, tandis que ceux qui continuent de staker leurs ATOM verront de nouvelles récompenses s’ajouter à celles de base. D’après les calculs des développeurs de Neutron, c’est entre 500 000 dollars et 1 500 000 dollars d’économisés pour les validateurs, ce qui n’est quand même pas rien !

 

  • Mais quel futur pour tout ça ?

 

Ce proposal soumis au vote de la communauté a déjà engendré d’importantes discussions, notamment de par ce qu’il apporte et ce qu’il enlève à l’ensemble de l’écosystème Cosmos.

Au moment de l’écriture de cet article, il est assez vrai de dire que Neutron ne capte/génère pas énormément de valeur, et est plus un poids qu’autre chose. Bien qu’indépendante, l’équipe de Duality pourra donc apporter à sa nouvelle maison des fonctionnalités supplémentaires, surtout que le DEX sera décliné en plusieurs modèles open-source. On peut ainsi espérer que les tokens NTRN et ATOM gagnent en utilité, laquelle se répercutera respectivement sur Neutron et Cosmos.

Bien entendu, certains détails restent à régler, notamment celui du partage. Stakers comme validateurs espèrent recevoir leur part du gâteau, ce dernier peinant à trouver une composition alléchante. Il faudra donc voir si la communauté réussira à trouver un consensus intéressant, permettant aux uns comme aux autres de capter cette valeur dont nous parlions précédemment. Il est bon de rappeler que Duality devait bénéficier de 450 000 ATOM fournis et gérés par la réserve communautaire, dont la moitié devait être convertie en stATOM ; l’idée était donc d’avoir un minimum de liquidités afin de lancer toute cette opération.

Sur différents forums de discussion, divers utilisateur sont également manifesté une autre inquiétude : en cas de croissance faite sur la sécurité du Hub, qu’est-ce qui empêchera Neutron, dans un futur plus ou moins proche, d’assurer sa propre sécurité et donc de moins redistribuer la valeur dégagée ? Les développeurs ont assuré qu’il ne s’agissait absolument pas d’une idée qu’ils avaient, mais il sera intéressant de voir comment la communauté appréhendera les tenants et aboutissants de cette fusion…

 

Tyche Protocol prépare son déploiement sur deux chains simultanées

Tyche Protocol, un projet multichain, a annoncé sa décision de se déployer sur deux chaînes en parallèle – Evmos et zkSync – pour permettre l’interconnexion entre les réseaux et faciliter l’adoption massive de ses projets. L’équipe avait initialement prévu de se déployer sur une seule chaîne puis d’étendre à d’autres chaînes à l’avenir, mais il est désormais clair que le déploiement sur deux réseaux simultanément est techniquement faisable.

Avec la capacité de déployer le même code et les mêmes applications sur les deux chaînes, Tyche Protocol est désormais accessible à l’ensemble de l’écosystème Cosmos via Evmos et à la révolution des zk-rollups via zkSync. L’équipe prévoit de se lancer sur les deux chains en parallèle, avec quelques semaines de différence entre les deux déploiements en raison de l’intégration continue de zkSync.

En ce qui concerne l’airdrop de son jeton $TYCHE, l’équipe avait initialement prévu de ne faire l’airdrop que pour l’écosystème Cosmos, mais a repensé sa décision suite aux commentaires de la communauté concernant le choix de zkSync. L’équipe propose désormais un nouveau plan pour l’airdrop, qui sera bientôt dévoilé et permettra de ne laisser personne sur le carreau.

Tyche Protocol déploiera ses projets en trois phases différentes : NFT, DEX et plateforme de prêt. L’équipe prévoit de lancer ses NFT à la fois sur Evmos et zkSync, avec 5 000 jetons chacun. Le DEX ne sera lancé que sur zkSync au lancement, tandis que la plateforme de prêt sera disponible à la fois sur Evmos et zkSync. Les NFT sur Evmos ont déjà été déployés le 12 avril, et les NFT de zkSync sont prévus pour la dernière semaine d’avril. Le DEX sur zkSync devrait être lancé fin mai, et le lancement de la plateforme de prêt suivra la feuille de route du troisième trimestre 2023.

Débâcle de l’UST et de Terra : une attaque bien ficelée derrière un impressionnant fiasco

Cette semaine a vu un événement inédit arriver dans la crypto-sphère : Luna, token top 10 mondial et prometteur, s’est brutalement effondré en l’espace de 72 heures. Il a emporté avec lui son fameux UST, stablecoin algorithmique dont les hauts rendements sur Anchor ont séduit des millions d’utilisateurs ces derniers mois.

Pourtant la blockchain Terra n’est pas un énième scam ou rugpull ; sa solidité et ses dApps axées sur la finance décentralisée prévoyaient un futur radieux au projet de Do Kwon. Mais, justement, ce dernier est une personne qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense, au détriment de son projet. Car le créateur de Terra n’hésite pas à tacler les autres stablecoins ou la finance traditionnelle, se faisant ainsi de nombreux ennemis.

 

 

  • Où, quoi, et surtout comment ?

 

C’est, très probablement, la verve de Kwon qui a causé la chute de Terra. Comment et pourquoi ? Les pistes sont nombreuses, mais il convient de rappeler que Luna et l’UST sont en très forte corrélation : le burn de l’un entraîne la création de l’autre, la stabilité de Luna étant donc primordiale à la valeur algorithmique de l’UST.

Sur son compte Twitter, Onchain Wizard a mené sa petite enquête sur la cascade d’événements qui a conduit la blcockhain Terra à s’effondrer, ainsi que tout son écosystème.

 

 

 

Si la valeur de l’UST est effectivement déterminée par son algorithme et le prix de Luna, la fondation derrière la blockchain Terra a néanmoins entrepris d’accumuler une importante réserve de Bitcoins ; l’idée était qu’en cas de pépin, des liquidités puissent être rapidement injectées afin de maintenir la parité 1 UST = 1 USD.

Sur le papier, en tout cas.

L’attaquant, dont l’identité n’est pas connue, a emprunté 100 000 BTC, dont 15% ont été vendus à la Luna Fundation Guard, pour un prix moyen de 42 000 dollars. Mais surtout, l’attaquant s’est retrouvé avec 1 milliard d’UST, dont l’échange de gré à gré n’a pas eu d’impact sur les marchés publics ; il est également bon de rappeler que l’emprunt de 100 000 BTC est une forme de vente à découvert, avec pour intermédiaire supplémentaire le stablecoin de Terra lui-même.

Toutes les pièces de l’échiquier étaient en place lorsque l’attaquant à sauté dans une pool de la réserve de la LFG, sur le protocole Curve, afin de convertir tous ses UST en autres stablecoins (USDC, DAI et USDT). 350 millions de dollars sont venus impacter la parité de l’UST, qui a vu la LFG être obligée de liquider une partie de sa réserve afin de maintenir le cours à 1 dollar. Alors qu’une dévaluation globale  du stablecoin commence à poindre le bout de son nez, l’attaquant commence à vendre le reste de ses UST (environ 650 millions) sur Binance, contre d’autres stablecoins.

Les coups sont joués, il ne reste plus à la partie qu’à se dérouler selon les règles établies : les utilisateurs paniquent des conséquences de ce mécanisme, qui exerce une pression de vente (« sell pressure » chez nos amis anglophones) sur trois assets :

  • L’UST, vendu/échangé par l’attaquant tant sur Curve que sur Binance
  • Le BTC, vendu par la Luna Fundation Guard pour maintenir la parité de l’UST
  • Luna, dont la conception même enfle sa réserve pour soutenir l’UST

 

Vous l’aurez compris,  cette cascade d’événements digne de Christopher Nolan a pulvérisé toute la valeur de la blockchain Terra, en plus de grignoter celle de Bitcoin. Et par la suite, la peur des utilisateurs a entraîné un effet boule de neige qui a conduit à… la ruine des mêmes utilisateurs.

 

 

 

  • Combien de bénéfices pour l’attaquant… et pourquoi ?

 

Shorter une blockchain entière, qui héberge ce qui était l’un des plus gros stablecoins du marché, ça demande des ressources… et ça en génère ! Si l’est difficile d’avancer un chiffre précis, Onchain Wizard estime que l’attaquant a réalisé 850 millions de dollars de bénéfices.

Ce chiffre peut même largement augmenter en imaginant une position de vente à découvert sur Luna, ce qui est loin d’être impossible ; la ou les personnes derrière cette débâcle ont clairement une très bonne connaissance du mécanisme de parité de l’UST, et parier sur la chute de Luna se serait avéré aussi rentable qu’efficace. Il est donc largement possible que le butin de cette opération soit de l’ordre du milliard de dollars.

C’est donc une très belle prise qui, bien que complexe et coûteuse à mettre en place, s’appuie sur des principes somme toute assez simples. Cela étant dit, l’appât du gain n’est pas nécessairement le seul motif ici présent : encore une fois, Do Kwon s’est fait un certain nombre d’ennemis tandis que Terra menaçait directement les intérêts de la finance décentralisée… et centralisée.

Plusieurs théories évoquent le fond d’investissement américain Citadel, bien qu’aucune preuve tangible n’aille dans ce sens. Il faut toutefois reconnaître que ce coup de maître requéraient d’importantes liquidités, mais également un moral d’acier trempé ; posséder un milliard de dollars en stablecoin ainsi que des positions à découvert sur Bitcoin, ça n’est clairement pas à la porté de tout le monde !

Vous pouvez également suivre la trace de tous les wallets impliqués grâce à Onchain Wizard :

 

 

 

Là où les choses deviennent très intéressantes, c’est que les fonds ont finalement été transférés vers Binance pour être convertis de UST à des stablecoins à la parité théoriquement meilleure. Or, l’inscription sur Binance passe par un processus de KYC, ce qui implique le célèbre échange centralisé puisse connaître l’identité de l’attaquant.

Légalement, rien n’oblige Binance à rendre cette identité publique, et le faire pourrait même causer des soucis à l’exchange. Mais d’aucun se posent déjà la question de savoir si la firme de Changpeng Zhao a eu un rôle dans tout cette histoire…

Osmosis lance un nouveau DEX et accueille des tokens Ethereum, préparant un futur radieux pour Cosmos

L’année 2021 a été celle où l’écosystème Cosmos a posé de très, très, très solides fondations ! De nouvelles blockchains prometteuses (Osmosis, Comdex, Juno, Stargaze, Chihuahua…) et des échanges décentralisés se sont offerts une superbe complémentarité, permettant aux utilisateurs de jouer avec la DeFi sous de nouveaux aspects variés.

2022 sera probablement l’année de la concrétisation pour beaucoup de ces projets, avec une ouverture encore plus importante sur le monde extérieur.

 

 

  • Des ponts depuis Ethereum et Bitcoin

 

Même si les mainnets prometteurs sont de plus en plus nombreux, les fondamentaux que sont Bitcoin et Ethereum restent incontournables, notamment de par l’idée de valeur refuge qu’ils incarnent.

Ainsi, OsmosisLab a accueilli ce mois-ci ses premiers tokens ERC-20 ! Gravity Bridge offrent un premier pont depuis Ethereum, ce qui a permis la distribution de WETH, DAI, USDT et USDC sur l’échange décentralisé. Si cette option est la première à être mise en place, d’autres ponts sont également considérés :

 

  • Nomad
  • Umee
  • Wormhole
  • Axelar
  • Celer Network
  • Gravity (déjà en place)

 

Divers votes de gouvernance permettront de privilégier un pont en particulier, l’idée était d’avoir une blockchain efficace et résistante.

Par ailleurs, Nomic se chargera de réaliser un pont entre l’écosystème Cosmos et Bitcoin. Son arrivée est prévue pour cet été, et devrait offrir encore plus de liquidités intéressantes à OsmosisLab.

 

 

 

  • Un autre DEX aux ambitions différentes

 

Lancée en juin 2021, la blockchain Osmosis héberge l’échange décentralisé éponyme, dont la TVL actuelle tourne autour des 1,5 milliards de dollars. Au cours de ces derniers mois, de plus en plus d’assets issus de récentes blockchains sont venir enrichir le DEX, accroissant ainsi l’inter-opérabilité des divers réseaux.

Mais les choses vont désormais plus loin avec le lancement de Osmosis Frontier ; cet échange décentralisé est un genre de dépendance de OsmosisLab, où n’importe qui pourra lister des tokens. Cette approche « permission-less » offrira donc un plus large choix aux utilisateurs, mais avec le risque associé. On y peut déjà y trouver les tokens issus d’Ethereum susmentionnés, et les liquidity pools en conséquence ne devraient pas tarder à arriver !

Les choses risquent de devenir encore plus intéressantes avec l’arrivée de Crescent. Ce token à la blockchain éponyme sera distribué en airdrop le 14 avril prochain aux stakers de Atom, et marquera le lancement d’un nouveau DEX ; héritier de Gravity, le jeune mais fringant Crescent proposera en toute logique un pont entre Cosmos et Ethereum. Ses fonctionnalités comprendront notamment le staking inter-chains, le réinvestissement automatique des récompenses de staking et le liquidity staking. Rappelons également que derrière ce DEX se trouve l’équipe B-Harvest, composée de vétérans de Tendermint et qui savent donc ce qu’ils font

 

 

 

Plutôt qu’une concurrence directe entre OsmosisLab et Crescent, on peut plutôt voir une complémentarité qui, au final, sera excellente pour les utilisateurs ! L’arrivée au compte-goutte des tokens Ethereum pourra largement séduire ses possesseurs, tant la rapidité et les frais minimes de Cosmos offrent de nouvelles possibilités d’investissement.

Dans les mois à venir, d’autres ponts sont prévus vers des blockchains comme Algorand ou Zilliqa. Voilà qui s’annonce excitant !

Osmosis propose un partenariat avec Regen Network pour annihiler son empreinte carbone sur un an

L’écologie est un enjeu majeur de notre siècle, auquel même les blockchains n’échappent pas ; et Osmosis, le deuxième composante de l’écosystème Cosmos et moteur de son premier échange décentralisé, compte bien aller au fond des choses.

La proposition #176 émise sur Osmosis propose l’achat de NCT sur Regen Network. Ce dernier est un autre réseau ayant le protocole IBC, dont l’objectif est environnemental ; quant aux NTC, il s’agit de crédits dans le sens boursier du terme, dont la valeur sous-jacente est indexée sur des produits écologiques. La mesure de Nature Carbon Tonne a été publiquement définie par le Toucan Protocol.

L’objectif de cette proposition est donc de totalement annihiler l’empreinte carbone d’Osmosis, évaluée à 5 000 tonnes par an – soit, grosso modo, l’équivalent de la production annuelle de 280 foyers européens. La proposition #176 pourrait, en cas d’acceptation par la communauté, voir 6 600 Osmos être utilisés dans l’acquisition de 5 100 NCT, pour ensuite établir une liquidity pool sur la paire OSMO/NCT. Comme souvent lors du listing d’un nouvel asset, une nouvelle proposition permettra d’ajuster les récompenses à la fois en Osmos et en Regen.

En cas de passage, cette résolution sera un pas dans une direction intéressante : transformer OsmosisLab, l’échange décentralisé le plus populaire de Cosmos, en une place de marché pionnière sur l’écologie. Malgré de nombreuses initiatives ambitieuses à travers le monde, Regen Network peine à trouver auprès des particulières les investisseurs particuliers nécessaires à un développement de long-terme. Osmosis offre une solution intéressante, puisque sa TVL actuelle avoisine les 2 milliards de dollars.

Avec une très grande majorité d’avis positifs à l’heure actuelle, la proposition #176 semble bel et bien en phase de passer. De nature rétroactive, elle couvrir les émissions carbones du réseau depuis sa création jusqu’à juin 2022, soit sur un an ; si la communauté le souhaite, l’opération pourra être renouvelée encore une fois. Avec la neutralité carbone déjà affichée par Stargaze, il apparaît que l’écosystème Cosmos enregistre déjà de très faibles émissions polluantes dans son ensemble, ce qui est une excellente chose. L’objectif de toutes ses blockchains est une totale neutralité carbone, telle que définie dans le ZERO Carbon Commitment ; un projet certes ambitieux, mais extrêmement louable !

L’initiative est en tout cas très intéressante, et pourrait verdir encore plus les solutions en Proof-of-Stake !